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Les principaux gestionnaires de mots de passe peuvent divulguer des identifiants dans des attaques de type « clickjacking ».
Six grands gestionnaires de mots de passe sont vulnérables aux attaques de type « clickjacking » qui pourraient permettre à des pirates de voler des informations d’identification, des codes 2FA et des détails de cartes de crédit.
Les attaquants superposent des éléments invisibles aux interfaces des gestionnaires de mots de passe sur des sites web malveillants, incitant les utilisateurs à déclencher des actions de remplissage automatique.
Sont actuellement concernés : 1Password, Bitwarden, Enpass, iCloud Passwords, LastPass et LogMeOnce, soit environ 40 millions d’utilisateurs. Certains fournisseurs, comme 1Password et LastPass, ont rejeté les conclusions de l’enquête.
Autres histoires
La violation des données d’Orange suscite des craintes d’attaques par échange de cartes SIM
Orange Belgique a été victime d’une violation de données affectant 850 000 clients, les pirates ayant accédé aux numéros de cartes SIM, aux codes PUK, aux noms et aux numéros de téléphone. Le groupe Warlock ransomware a revendiqué la responsabilité de l’attaque.
Aucun mot de passe, courriel ou donnée financière n’a été compromis, mais les données exposées permettent d’éventuelles attaques par échange de cartes SIM.
CVE-2025-43300 : Zero-Day dans iOS, iPadOS, et macOS sous exploitation active
Une vulnérabilité zero-day dans le framework ImageIO d’Apple (CVE-2025-43300) fait l’objet d’une exploitation active, permettant la corruption de la mémoire par le biais d’images malveillantes. Apple a corrigé la faille sur les plateformes iOS, iPadOS et macOS.
On pense que ces attaques ciblent des individus spécifiques en utilisant des techniques très sophistiquées.
Les mises à jour de Windows 10 vont bientôt s’arrêter : comment rester en sécurité sur internet ?
Le 14 octobre 2025, Microsoft cessera de fournir des mises à jour de sécurité pour Windows 10. Le système continuera à fonctionner, mais il ne recevra plus de correctifs de sécurité, laissant les utilisateurs vulnérables.
Environ 43% des PC Windows en Belgique fonctionnent encore sous Windows 10. Microsoft propose un programme de mises à jour de sécurité étendues (ESU), mais il s’agit d’une solution temporaire.